FEVRIER 2022
Expo-lieu.
Elle a toujours porté en elle ce désir d’expression,
cet amour de la décoration et ce besoin de créer et avant de la porter jusqu’aux vitraux, la vie lui aura fait emprunter quelques détours. Des études de management commercial, une entreprise médico-technique...
Au hasard d’un changement de parcours professionnel Gaëlle David a découvert .
Écriture, rénovation de meubles, mosaïques, peinture... Autant de paysages traversés par cette Lyonnaise qui, en 2017 s’installe à Suze-la-Rousse.
À la même époque, elle rencontre un mode de création le vitrail, le jeu des couleurs qui se mêlent et dansent, emporte son imagination. Ces nuances irisées qui l’hypnotisent depuis l’enfance et qui s’animent avec la lumière la séduisent définitivement.
Elle s’initie à la création de vitraux, apprenant la technique
du plomb et celle du Tiffany. Une méthode qu’elle adopte pour donner naissances à des volumes, des œuvres féminines et belles, usant pour suivre les courbes de bustes déclinés à l’envi, de la démultiplication de petits morceaux de verre découpés et meulés, puis sertis par un ruban de cuivre très fin finalement soudés entre eux.
Ces armures de lumière invitent à l’évasion, comme des ébauches de corps disparus dont il ne resterait plus que quelques traces transparentes et scintillantes, une parure déposée là.
« J’aime que la lumière passe au travers, les différentes façons de voir un même objet » explique Gaëlle David qui invente aussi des lampes boules, des vases et des boîtes à mille reflets.
Expo-lieu.
Expo-lieu.
Expo-lieu.
Expo-lieu.